Références
Notes :
De nos jours, le découpage sur papier est considéré comme un artisanat, voire un art, typiquement helvétique. La pratique du découpage remonte au XVIIe siècle. La technique du Weissschnitt, à savoir un découpage aux ciseaux sur papier blanc ou parchemin sur un fond de couleur semble être venu d’Allemagne du sud. Grace à Jean Huber (1721-1786) Genève devient pour un temps le centre d’une école spécialisée dans les portraits et les paysage dit « à la silhouette » ou « portraits-ombres ». La plupart des artistes de cette école sont des peintres de renom, souvent issus de l’aristocratie lettrée. Cette production genevoise est à mettre en relation avec l’engouement soudain pour l’art de la silhouette au XVIIIe. Le talent de Jean Huber suscitera des vocations comme Georges du Pan ou Jacques Laurent Agasse, mais de nombreux auteurs de découpures restent anonymes, mais peuvent être rattachés à cette école genevoise.
Ref : Thomson, Oehler, Schläpfer, Papiers découpés, artisanat suisse entre tradition et modernité, éditions mondo.